L'arbre à palabre

" Le combat est loin d’être terminé. Et il est inadmissible, après avoir perdu deux semaines de cour de suspendre le mot d'ordre sans satisfaction ". C'est en ses termes que le président de l'UFR Sciences et technologies Mory Kéba Koté a ouvert son allocution. Réunis ce 27 juin 2019 devant le portail du restaurant universitaire, les étudiants de l'université Assane SECK de Ziguinchor assènent leurs vérités et manifestent leurs courroux par rapport aux problèmes qui gangrènent cette jeune institution. Ils n'entendent pas abandonner le combat si jamais leurs problèmes n'est pas régler définitivement. Ils disent qu'ils sont, toutefois ouvert au dialogue avec quiconque. " Toutes les autorités du Sénégal ont apprécié notre comportement par rapport aux forces de "désordre " ironise le président avant de dire que " s'ils n'ont pas réagi suite à l'accès des forces de l'ordre dans le campus, c'est parce...

Les forces de l'ordre ont franchi la ligne rouge.  Ils sont entrés à l’intérieur du campus sous l'ordre du recteur de l'université Assane SECK de Ziguinchor . Ces policiers sont stationnés un peu partout à l’intérieur avec leurs véhicules, armés jusqu'aux dents. Tout part d'un communiqué controversé du président de l'UFR LASHU   qui a été démenti par ses pairs représentants d'étudiants que le communiqué de ce dernier n'engage que lui-même parce qu'il n'y avait pas eu de discussion interne pour lever le mot d'ordre. C'est ainsi qu'ils ont décrétés 72 heures accompagné d'un blocus .  C'est dans la même foulée que la direction de la communication de l'université a aussi fait un communiqué qui dit que: " suite à la levée du mot d'ordre de l'inter-amicale des étudiants de l'université Assane SECK de Ziguinchor, il est porté à la connaissance de tous les étudiants,désireux de suivre le...

Ce 24 Juin 2019 , les étudiants de l'université Assane SECK de Ziuinchor ont, à nouveau battu le macadam en bloquant toutes les activités au sein de ladite université.  Du service pédagogique à l'administration, tous ont été délogés. Les étudiants se disent déterminer.  C'est devant le restaurant universitaire qu'ils ont tenu leurs assemblée générale .  Après un bref rappel sur l'état d'avancement de la situation, l'inter-amicale des étudiants a fustigé le comportement de l'un des leur qui a publié un communiqué disant que le mot d'ordre est levé. Alors que cette décision n'a pas été discutée en interne et en amont. Cette situation a failli dégénérée. Mais sans doute, elle a été démentie par les représentants d'étudiants. Toutes les portes de l'université sont fermées.C'est le blocus général que les étudiants ont constitués. L'inter-amicale des étudiants a pris toute sa responsabilité en continuant la gr...

Suite à leurs affrontements avec les forces de l'ordre le 14 juin 2019 qui a occasionné l'arrestation de cinq étudiants et quelques dégâts matériels notamment un bus de l’université a été incendié, les étudiants de l'université Assane SECK de Ziguinchor ont repris le combat ce matin. Ils exigent la libération de leurs camarades qui sont en détention  depuis le 14 dernier. Aucun service de l'université ne travaille. Du service pédagogique en passant par l'administration, ils sont tous fermés par mesure de sécurité. Les forces de l'ordre,tôt ce matin sont venus stationnés à la route d'intersection qui mène à l'université pour attendre la sortie annoncée par les étudiants. Ces derniers ne comptent reculer face à rien tant que leurs camarades ne seront pas libérés sans condition.                                                        ...

Ce 14 Juin 2019 , les étudiants de l ’université Assane SECK de Ziguinchor sont sortis du campus social pour manifester leurs courroux suite au retard lié au payement de leurs bourses. Ils ont fait face aux forces de l’ordre par des jets de pierre en échange des tirs de lacrymogènes. Tôt le matin déjà, ils ont désertés les salles de classe pour descendre dans la rue. Suite à l’assemblée générale, ils ont barrés la circulation en brûlant des pneus. L’un des leurs a été gravement blessé par une balle blanche. C’est ainsi qu’il a été admis en urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Et cinq autres ont été arrêtés par les forces de l’ordre qui sont en détention à la police. Mais également un bus a été brûlé par ces étudiants. En somme, ils comptent continuer le combat si jamais leurs camarades ne sont pas relâchés.                                           ...

C'est la honte du pouvoir s'il en est conscient. Et c'est la victoire du peuple réprimé.  S'acharner sur son peuple, revient à s'acharner sur sa propre personne. Car il n'existe jamais de pouvoir politique sans peuple. C'est ce dernier qui en donne la reconnaissance et la légitimité. Cependant, ce qui se passe dans certains pays africains est atroce. C'est le cas notamment du Soudan où depuis la destitution d' Omar El Bachir par l'armée, les manifestations se succèdent du jour le jour enregistrant des cas de violences et de morts. La transition militaire qui,au début avait promis un transfert du pouvoir aux civils, n'a finalement pas respecté sa promesse. Il est,à ce stade contesté par les populations, les partis politiques, qui veulent une transition pacifique du pouvoir comme promis aux civils. Il a fallu donc attendre le 03 juin pour que les choses se dégénèrent lors d'un sit-in faisant 115 morts . C'est par la suite que...