Pourquoi le MPR Franc CFA(mouvement panafricain de rejet du franc CFA)


Dans son communiqué précédent, le fondateur du mouvement panafricain de rejet du franc CFA, Seydou Kalafo tire les choses au clair autour de l'objectif de la création dudit mouvement. Il laisse, à ce stade, entendre que "le MPR-FCFA est un mouvement panafricain qui se bat pour une nouvelle Afrique et ceci passe naturellement en zone franc par l'abandon du franc CFA et l'émission d'une nouvelle monnaie pour les 15 pays consommateurs de cette monnaie coloniale. En le faisant, ces Etats jetteront les bases de la création future d'une monnaie africaine."

Parti d'un constat dans certains pays de l'affaiblissement de la lutte notamment au Sénégal où le mouvement peine à se forger, il a, par ailleurs ajouter que "le combat pour le développement ne s’arrête pas seulement au rejet du franc CFA et la création d'une monnaie soit elle africaine, il va au-delà de ça et nous ne saurons le taire. La bonne gouvernance, une gestion responsable des ressources et des affaires publiques reste un point d'orgue. Car sans bonne gouvernance pas de développement."
Il s'agit de faire comprendre aux masses populaires que le combat n'a pas seulement comme objectif de rejeter du franc CFA  mais il prône également pour la bonne gouvernance.

En outre, Seydou Kalafo met en place pour l'Afrique, la stratégie à adopter pour s'en sortir. Il dit à ce propos que "le triomphe de l'Afrique se jouera aussi sur sa capacité à assurer par elle-même les besoins de ses plus de 1.287.920.518 d'habitants(statistiques 2018) et ceci passe inéluctablement par la création de richesses et beaucoup de richesses." Il fustige certains pays francophones notamment le Sénégal qui, selon lui, ne sert pas de bon exemple par l’absence d'un plan de négociation extrêmement dur face à l'invasion des investisseurs français. Ce sont des multinationales françaises comme Bolloré, Total, le Ter, Auchan, Orange,... etc qui s'emparent du pays. 

Tout compte fait, il n'a pas manqué à ponté du doigt les institutions africaines. Selon lui "revenant à la question d'institutions, on n'a pas malheureusement pour la plupart du temps d'institutions dotées d'instruments d'évaluations et de calculs qui leur permettent de négocier. Et les très rares cadres qui s'y connaissent ne sont pas pour la plupart associés aux négociations."
                                                                                                                               Malick KAMBAYE

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