Algérie, Soudan : ces peuples face à l’histoire
Quand le peuple se met
debout, il reprend sa souveraineté. N’est-il pas le cas en Algérie lorsque
les populations ont pris leur destin en main pour dire non à un cinquième
mandat de l’ex président Abdelaziz Bouteflika. Il (le peuple) a obtenu gain de
cause mais la bataille est loin d’être finie. Une semaine après la démission de
Bouteflika, le parlement, à la date du 09 Avril 2019, a nommé Abdelkader Bensalah
à la tête du pays par intérim pour 90 jours avant d’organiser les élections. Toutefois,
la rue n’est toujours pas satisfaite. Elle voit dans cette nomination, un
prolongement du pouvoir de Bouteflika donc le système tant décrié est toujours
là. Elle n’a pas attendu, elle s’est manifesté pour montrer son courroux contre
ce qu’elle qualifie de « dérive autoritaire. » Selon certains, A Bensalah représentait Bouteflika dans les rencontres internationales. C’est
pourquoi la rue continue de dire toujours non à toutes ces personnes proches de
Bouteflika.
Pendant ce temps, le
torchon fume au Soudan.
Une manifestation d’une
grande envergure prend de l’ampleur contre le pouvoir. Ces manifestants ont
battu le macadam en réclamant le départ d’Omar El Béchir qui a fait trois
décennies à la tête du pays.
Ils sollicitent
toutefois, le soutien de l’armée. Selon certaines sources, le chef de la police
ordonne à ses hommes de ne pas intervenir contre les manifestants.
Cette déclaration ne signifie t’elle-pas
l’affaiblissement du pouvoir du général Omar El Béchir par les forces de
l’ordre. Attendons de voir la suite mais il semblerait ressembler à une
démission forcée comme ce fut le cas au Zimbabwe
lorsque l’armée a poussé Robert Mugabe à la démission.
Urgent: La présidence vient juste d’annoncer
que l’élection présidentielle se tiendra le 04 juillet.(Algérie)
Malick KAMBAYE
C'est intéressant
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